L'actrice phare des années 90 n'a pas fini d'ouvrir sa bouche pour lutter pour la cause féminine. Après avoir largement contribué au mouvement #MeToo en 2018, elle décide de retaper fort en réaction à l'interdiction au droit à l'avortement dans l'état de Georgie.
On était loin de l'imaginer aussi militante quand elle rythmait nos week-ends dans la Trilogie du samedi. Alyssa Milano, la très célèbre Phoebe Halliwell, incarnait une sorcière qui avait le pouvoir de voir le futur. Et dans la vraie vie, faute d'avoir un livre des ombres, elle s'assure de le faire changer.
En effet, l'année dernière, elle avait déjà largement contribué à l'éclatement du scandale #MeToo avec Harvey Weinstein. Désormais, c'est contre la nouvelle loi interdisant l'avortement dans l'état de Géorgie aux États-Unis qu'elle décide de se dresser à travers les réseaux sociaux. Cette nouvelle loi abominable et agréé par le gouverneur Brian Kemp, stipule qu'il est interdit d'intenter une IVG à partir du moment où l'on peut percevoir les battements de coeur du foetus, autrement dit au bout d'à peu près 6 semaines, ce qui semble être clairement la période à laquelle les femmes s'aperçoivent qu'elles sont enceintes.
Pour s'insurger contre cette nouvelle décision, l'actrice a donc une fois de plus usé de ses réseaux sociaux et grandes communautés pour inciter les femmes à faire la grève du sexe.
Ainsi, on peut lire sur plusieurs de ses dernières publications instagram, un message bien clair :
"Nos droits liés à la procréation sont supprimés. Tant que nous les femmes n’aurons pas un contrôle légal sur notre corps, nous ne pouvons pas risquer de tomber enceintes", explique la comédienne.
Ce à quoi elle rajoute : "Rejoignez-moi en boycottant le sexe jusqu’à ce que nous retrouvions notre indépendance physique. J’appelle à une grève du sexe. Faites passer le message." Le nouveau hashtag qui risque de faire du bruit #Sexstrike et tout ce qu'on lui souhaite, c'est qu'elle en fasse une avec le gouvernement américain qui semble bien décider à ridiculiser les droits que les femmes ont mis des années à obtenir.
By Laurène Prunes
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